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Brent Stirton, l’art photographique au service de l’environnement

Sauver de l’extinction

Soucieux d’œuvrer pour un monde plus durable et de sensibiliser le public aux beautés de notre patrimoine naturel, Le Figaro Magazine et les Maisons du Voyage ont souhaité s’associer dans le cadre de la 2e édition de la Biennale « Photoclimat », pour mettre à l’honneur les majestueuses photographies de reportage de Brent Stirton. Un festival artistique, écologique et pédagogique intitulé « Sauver de l’extinction », véritable cri d’alarme à préserver la faune animale. L’exposition se tient dans notre agence parisienne, du 14 septembre 2023 au 15 janvier 2024, et nous vous présentons l’artiste et son œuvre.

Brent Stirton, un photojournaliste engagé

Lauréat de nombreuses récompenses, du prix « World Press Photo » à celui du concours international « Pictures of the Year » en passant par l'Emmy Award du meilleur documentaire d'investigation (pour son reportage sur le massacre des gorilles des montagnes en République Démocratique du Congo), le photographe sud-africain Brent Stirton a une longue expérience du monde documentaire. Correspondant spécial pour Getty Images et contributeur régulier au magazine National Geographic, il se spécialise sur des projets d'enquête relatifs à la conservation de l’environnement et des espèces menacées ou encore à la santé mondiale. Il a collaboré, entre autres, avec l'UNICEF, Médecins sans Frontières, Drugs for Neglected Disease, WWF, Human Rights Watch... Et son travail est reconnu par les Nations unies.

Une vocation…

Les jaguars du Pantanal au Brésil, les éléphants du Sri Lanka, les rhinocéros en Afrique du Sud... Raconter cet effritement de la biodiversité, documenter les problématiques de la conservation de l’environnement et des espèces menacées par la disparition des habitats naturels ou par le braconnage alimentant des réseaux criminels transfrontaliers, « c’est un moteur pour moi », dit Brent. « Cela me met en colère et me rend plus déterminé à faire des images auxquelles les gens réagiront ».

À l’origine de cette vocation, la certitude que le grand journalisme reste une force vitale dans notre monde. « Si nous ne l’avons pas, je demande aux sceptiques : "où espèrent-ils obtenir leurs informations fiables ?" Venir d’un pays où le gouvernement a contrôlé la presse et la télévision pendant si longtemps n’a fait que me rendre plus fervent envers les médias et ma place en leur sein » a confié Brent.

... et un travail préparé minutieusement

Brent Stirton s’intéresse à la relation de l’homme avec l’environnement. Il passe 9 à 10 mois de l’année en reportage. Sur tous les continents. Et pas moins de trois semaines sur le terrain pour créer des liens avec ses sujets et organiser ses shootings.

Pour témoigner avec le plus de force et de dignité possible, le photographe est à la recherche de l’image qui combinera à la fois esthétisme et émotion, qu’il signe avec un système d’éclairage qui donne à ses tirages un effet studio. « Cette lumière me permet de révéler mon sujet, explique Stirton. De faire briller une lumière sur ces gens extraordinaires qui travaillent toujours dans l’ombre pour protéger nos écosystèmes. » Comme un ancien braconnier collaborant avec les rangers luttant contre le trafic d’ivoire ou le gardien de l’unique orphelinat pour gorilles au monde.

Concernant le danger inhérent au photojournalisme, Brent parle de préparation. « Si vous vous précipitez dans quelque chose, vous allez avoir des ennuis. » Et il conclut : « Il y a des choses dévastatrices qui arrivent à ces animaux dans la nature. Si vous voulez assumer la responsabilité de l’histoire, vous devez aller jusqu’au bout ».

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